Quatre façons simples d’améliorer le déballage

16 août 2017

Comme tout titulaire d’un compte de réseaux sociaux peut vous le dire, les déballages ne sont pas tous égaux. Des photos allant du pire au meilleur sont exposées aux yeux du monde entier sur les réseaux sociaux. Cependant, ces images ne représentent qu’une fraction des consommateurs qui interagissent avec les marques dans le monde entier, chaque jour, via des boîtes ou autres cartons d’expédition.

Auparavant, lorsque l’emballage Bubble Wrap de Sealed Air a été inventé, les matériaux d’emballage étaient utilitaires et les attentes liées au déballage plutôt élémentaires. Les consommateurs ouvraient leurs cartons en espérant que le contenu ne soit pas cassé ou abîmé. Si les articles livrés n’étaient pas endommagés, cela constituait un bon déballage.

Cinquante ans plus tard, les cartons, sachets et autres colis n’arrivent plus au domicile des consommateurs au compte-gouttes mais en véritable avalanche. L’augmentation des expéditions s’est accompagnée d’une augmentation des attentes liées aux colis. De nos jours, personne ne pense être chanceux simplement parce qu’un produit est livré en bon état. C’est simplement ce qui est attendu. La surprise survient maintenant lorsqu’un article est livré endommagé. Après un dommage, les acheteurs e-commerce peuvent se détourner d’une marque ou d’un distributeur en un instant. Une étude, conduite par Sealed Air, a révélé que 8 % des acheteurs cesseraient tout commerce avec un distributeur en cas de réception d’un article endommagé.

À mesure que la pression s’intensifie pour satisfaire les demandes des acheteurs en ligne et éclipser les concurrents, les distributeurs ne peuvent pas se permettre de décevoir ou de décourager leurs clients avec des colis peu attrayants. Voici quelques pratiques d’emballage simples qui amélioreront le déballage.       

1. La façon la plus simple de satisfaire un consommateur en ligne est d’envoyer un paquet à la bonne taille.

Cette problématique ne doit pas être négligée. Les consommateurs sont irrités lorsque les tailles internes et externes des emballages sont très différentes. Ma femme a récemment reçu une toute petite palette de fard à paupière dans un carton suffisamment grand pour contenir deux poêles à frire. C’est loin d’être un cas isolé. Il s’agit d’une pratique courante qui concerne aussi bien les grandes entreprises que les petits magasins indépendants. Cela s’explique par de nombreuses raisons. Il s’agit principalement d’un problème de traitement des commandes dû à l’espace limité dans les entrepôts pour le stockage de cartons de tailles différentes, et à l’absence de formation des opérateurs d’emballage. Ceci dit, ces raisons n’ont aucune importance pour les destinataires de ces emballages.

La meilleure solution pour l’expédition du fard à paupières aurait consisté à éliminer complètement le carton. Il n’est pas nécessaire d’envoyer un carton lorsqu’une enveloppe matelassée à bulles suffit. Pour les articles plus lourds ou plus fragiles, l’automatisation permet de mesurer les produits, de couper ou plier le carton ondulé à la bonne taille, pour limiter le gaspillage et réduire les coûts d’expédition. Pour des articles tels que l’habillement, des enveloppes en polyéthylène peuvent être coupées et ajustées pour correspondre exactement à la taille du paquet. Grâce à leur souplesse, ces enveloppes peuvent souvent être glissées dans la boîte aux lettres, plutôt que d’être laissées sur le pas de la porte de l’acheteur.

2. Évitez la surcharge de matériaux d’emballage.

Cela constitue un autre sujet de plainte pour de nombreux acheteurs en ligne. Les entreprises continuent d’utiliser trop de matériaux d’emballage à l’intérieur des cartons. Il y a tout simplement trop de papier, trop de plastique ou de trop mousse dans les cartons. Les chips d’emballage constituent le matériau le moins apprécié des destinataires. Ces chips en polystyrène sont encombrantes, s’éparpillent facilement et sont difficiles à recycler. Les coussins d’air gonflables remplissent le même rôle de calage, voire mieux et sans les inconvénients. De nombreux coussins d’air peuvent être créés à la demande pour convenir à la taille du carton et à son contenu. Qui plus est, ils sont adaptés au recyclage  (le degré de recyclabilité du matériau peut varier en fonction de la portée et de la disponibilité des programmes de collecte, de tri et de recyclage des films souples).     

3. Si possible, n’utilisez pas de carton d’emballage.

Certains articles n’en ont pas besoin. Par exemple, les chaussures sont déjà dans une boîte. Avec l’aide d’un emballage plastique durable et opaque qui se rétracte aux contours de la boîte à chaussure, pas besoin de matériau d’emballage supplémentaire pour l’expédition. En outre, ce type de mise en carton alternative peut offrir plus de sécurité et de confidentialité. Les prix du carton ondulé sont en hausse et, selon le Boston Globe, de nombreux distributeurs sont en train de repenser les cartons et d’explorer des solutions d’emballage alternatives pouvant les aider à contrôler leurs coûts d’expédition.   

4. Offrez une expérience d’achat en magasin

Ce n’est pas parce qu’un consommateur effectue ses achats en ligne qu’il est prêt à se passer des avantages liés aux achats en magasin. Des emballages secondaires ayant des fonctions de suspension et de rétention, grâce à un film plastique antidérapant, peuvent non seulement protéger un article mais également le mettre en valeur, comme un produit en rayon. Des tests neurologiques menés par l’Université de Caroline du Nord à Charlotte, pour le compte de Sealed Air, ont démontré que ce type d’emballage stimulait 25 % à 50 % plus d’activité cérébrale au niveau des cellules pariétales, la partie du cerveau qui traite les entrées sensorielles et stocke les associations positives avec les marques.

Simplifiez.

De l’extérieur à l’intérieur du carton, les distributeurs peuvent désormais offrir des touches personnelles qui provoquent les mêmes effets positifs sur l’humeur que ceux qui sont ressentis lors des achats en magasin.

Les distributeurs et les marques devraient se concentrer en tout premier lieu sur la création d’une expérience sans effort. Avant toute chose, les déballages positifs doivent comprendre des paquets faciles à ouvrir, à réutiliser en cas de retours et à éliminer. Une fois qu’une entreprise a acquis ces fondamentaux, l’ajout d’images, d’inserts, d’odeurs et d’autres repères sensoriels seront la prochaine étape pour améliorer la présentation des paquets et fidéliser les clients.